11 oct. , 10:00–12:00 (Europe/Paris), PINEDE MEDITERRANEE
Atelier de réflexion collective :
Le développement des démarches de filières ou de circuit courts au sein des CAE, par exemple l’alimentation durable ou le bois, questionne leur place, leur gouvernance et l’exercice des activités qui se diversifient sur plusieurs secteurs.
La (re)construction de filières thématiques (alimentation, bois, etc.) et locales est une manière de répondre aux enjeux sociétaux et de territoire.
Des CAE et/ou certaines de leurs activités entrepreneuriales participent ou impulsent de telles démarches dans leur territoires et observent l’émergence de problématiques nouvelles et de besoins nouveaux. Par ailleurs, si la CAE peut être perçue comme une solution innovante et globale pour porter ces démarches, ils convient de d’interroger cette évidence.
Les acteur·ices impliqué.es dans ces réflexions sont très divers (Parc régionaux, collectivités territoriales, chambres consulaires, entreprises dont des CAE, artisan.es indépendant.es, tiers-lieux, fournisseurs, etc) et positionnés à différents endroits de la filière (développement territorial, production, transformation, commercialisation, etc). Pour autant, les intérêts de ces différentes parties prenantes doivent pouvoir converger, dans une approche similaire au commerce équitable.
Il apparaît ainsi évident que le montage juridique et la gouvernance de ce type de démarche (au sein d’une CAE ou en dehors) est donc une question centrale.
Enfin, ces filières embrassent souvent plusieurs secteurs en même temps : les filières sur l’alimentation durable allant de l’agricole à l’alimentaire quand les filières sur les matériaux biosourcés et géosourcés dans la construction vont du secteur agricole et forestier (voire industriel pour la pierre et terre) au secteur du bâtiment. Or les réglementations sociales et fiscales de ces différents secteurs sont différentes, ce qui a pour conséquence de créer des freins administratifs voire des impasses. Ces décalages engendrent un besoin de montée en compétence et de créativité pour faciliter les activités transverses.
Pour nos CAE et nos entrepreneur·ses salarié·es, il s’agit de déterminer :
• quelle place peuvent et doivent prendre les structures dans ces démarches :
La CAE peut-elle porter ces démarches ou doit-elle s’impliquer comme partenaire ?
• comment permettre à des entrepreneur.es d’avoir une activité de filière ou de circuit court lorsqu’elle s’exerce sur plusieurs secteurs ? Par exemple, comment permettre à un.e charpentier.e travaillant dans une démarche de circuit court de pouvoir intervenir en amont, c’est-à-dire en forêt, pour bûcheronner ou débarder, donc à la fois dans le secteur du bâtiment et dans le secteur agricole ?
L’activité doit-elle s’exercer dans une CAE avec plusieurs établissements sectoriels ou dans le cadre d’un partenariat inter CAE ?
TRANSFORMATION SOCIALE, TRANSITION ÉCOLOGIQUE & SOCIÉTALE
Je suis entré en avril 2015 au sein de Cabestan pour développer en CAPE une activité de maître d’œuvre et thermicien spécialisé en rénovation passive et écologique. Dès 2016, je dispense des formations en thermique. En décembre 2016, je deviens Entrepreneur Salarié et je prends la mission de chargé de prévention des risques professionnels pour le compte de la coopérative. Lors de l'AG de juin 2017, j'accède au sociétariat et suis élu au Conseil d'Administration de Cabestan.
En 2019, je suis légitimé pour porter le mandat de Direction Générale jusqu'en 2023.
J'ai été de nouveau légitimé pour porter le mandat de Direction Générale durant 4 années, jusqu'en 2027.